Dans une étude récemment publiée dans la revue Environmental Health , le chimiste Axel MIE de l'université de Stockholm et la toxicologue Christina RUDEN de l'université de Stockholm révèlent que plusieurs fabricants de pesticides dont BAYER et SYNGENTA ont délibérément caché aux autorités européennes des résultats de tests de toxicité défavorables pour le cerveau en développement. Bien que ces informations, cruciales, aient été fournies lors des demandes d'autorisation aux États-Unis, elles ont été délibérément omises des dossiers soumis aux autorités européennes.
Cette tromperie concerne neuf pesticides différents, dont l'abamectine de SYNGENTA et l'éthoprophos de BAYER, utilisés sur diverses cultures telles que tomates, fraises et pommes de terre.
Ce dossier révèle, une fois de plus, les graves lacunes de la réglementation des pesticides et la scandaleuse défaillance de l’expertise du risque dénoncées par Terre d’Abeilles, au mépris de la santé publique et de l'environnement.