Stéphane TRAVERT, nouveau Ministre de l'Agriculture, a tenté d’annuler l'interdiction des néonicotinoïdes votée en 2016 dans le cadre de la loi de Reconquête pour la biodiversité, justifiant notamment sa position par l'absence de réglementation européenne. Nicolas HULOT s'y est - fort heureusement ! fermement opposé et a obtenu gain de cause, assurant, avec l’appui de Matignon, que la loi ne serait pas remise en question.
Le désastre sanitaire engendré par ces pesticides est pourtant avéré et reconnu par l'ensemble de la communauté scientifique, menaçant l'ensemble de l'écosystème ainsi que la santé publique. Cette volonté du Ministre de l’Agriculture de promouvoir l’usage de poisons ultra-toxiques qui favorisent l’extermination des abeilles, au seul profit des multinationales de l’agrochimie, pose une première question cruciale concernant ses motivations. Quant au choix d’abolir une loi votée en faveur de la transition écologique promise par Emmanuel MACRON et revendiquée par l’immense majorité des consommateurs, il conduit à s’interroger plus globalement sur la pertinence du choix des ministres, sur la cohérence interministérielle et sur la considération portée aux Françaises et aux Français…
TERRE D’ABEILLES, qui s’est battue sans relâche depuis bientôt vingt ans contre les néonicotinoïdes, salue la position du Ministre de l’Ecologie et la décision prise à Matignon dans l’intérêt général.
RCF - Interview de Frank ALETRU, Vice-président de Terre d’Abeilles :
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